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UTMB - 100km pour QUENTIN


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UTMB - 100km pour QUENTIN

UTMB – Les 100 km vus par Quentin : entre altitude, pluie et ténacité

Quentin a franchi la ligne d’arrivée des 100 km de l’UTMB avec le sourire, malgré une course éprouvante, marquée par l’altitude et une météo capricieuse.

Dès le départ, le rythme était soutenu. « Le niveau était très élevé, j’ai essayé de suivre pour éviter les bouchons dans la première montée. Je m’en suis pas trop mal sorti, mais ensuite j’ai souffert de l’altitude, sans acclimatation préalable. Les passages à 2600 m étaient rudes », confie-t-il.

C’est après le Grand Col Ferret, au 30 km, que le parcours est devenu plus favorable. Quentin a alors entamé une belle remontée, notamment dans la montée de La Giète. Mais la seconde partie de course allait réserver son lot de difficultés.

À partir de Trient (km 71), la nuit s’est installée, accompagnée de pluie et de températures glaciales. Les montées vers les Tseppes et La Flégère se sont révélées particulièrement pénibles, et les descentes, rendues glissantes, difficiles à courir. Quentin a toutefois profité des sections plus roulantes pour regagner du temps. « J’attendais Vallorcine (km 83), un point clé. Le long faux-plat avant La Flégère pouvait encore se courir, et ça m’a permis de reprendre un peu. »

Mais la suite s’est compliquée. Les passages techniques avant La Flégère étaient presque impraticables. En haut, frigorifié, Quentin s’est arrêté pour remplir ses flasques. Au moment de repartir, ses jambes étaient tétanisées. « Et là, ma frontale s’est éteinte… plus de batterie. Dans le noir, avec les doigts gelés, j’ai perdu du temps à la changer. » Malgré tout, il s’est relancé pour les 7 derniers kilomètres en descente.

À l’arrivée, le chrono n’est pas flamboyant, mais Quentin relativise : « Vu les conditions, je pense que je suis à ma place. L’important était de finir, et je suis content d’avoir tenu jusqu’au bout. »

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